lundi 19 juillet 2010

Voilà, c'est fini.

19 juillet 2010. Aéroport de Bangkok. Voilà, ca y est. J'attends mon avion pour la France. Déjà. Enfin. 10 mois jour pour jour se sont écoulés depuis qu'on embarquait avec Adri à Nice le 20 septembre dernier, un grand sourire sur les lèvres et le coeur à 1000 à l'heure, dans l'avion qui nous emmenait vers Shanghai.

3 semaines hallucinantes en Chine. Shanghai, Pékin, Hanghzou, Suzhou, Tongli. Et cette journée inoubliable sur la grande muraille de Chine. L'Australie ensuite, le jour de mon anniversaire. Je ne pouvais pas espérer un plus beau cadeau.

La vie quotidienne à Sydney. La coloc avec Adri. Faire ses courses, son ménage, sa lessive. Tomber malade. Se lever tous les matins pour aller bosser. Toucher du doigt la vie à l'australienne. Se faire des amis, des vrais. Continuer à explorer, profiter de chaque minute, se sentir bien : être à Sydney et se reconstruire une petite bulle de bonheur.

Repartir ensuite sur la route. Avec Jo et Adri d'abord, puis toute seule ensuite, direction la côte ouest. Et là encore rencontrer des gens qui feront de cette étape un souvenir inoubliable.

Arrive ensuite l'Asie. Un voyage beaucoup plus personnel. Moins facile aussi. Un voyage oscillant sans cesse entre légèreté et profondeur. Un voyage qui m'a apporté ce que j'étais venu chercher. Et même beaucoup plus. Un voyage qui m'a transformée. Des rencontres qui m'ont transformée. Je rentre en France plus tout à fait la même. Mais pas entièrement changée non plus. « Same same but different » pour reprendre la phrase répétée à longueur de temps en Asie.

Prête maintenant pour une nouvelle étape. Je ne sais pas ce qui m'attend au retour mais je sais maintenant ce que je veux, ou du moins ce que je ne veux pas. Appréhension. Mais envie aussi. La certitude aussi qu'il faudra que je reparte. Qu'avoir un backpack sur le dos me donnera toujours le sourire. Satané backpack... Détesté au début. Trop lourd, trop gros, trop bordélique... Et puis mon meilleur ami maintenant. Ma vie entière dedans. Chaque chose à sa place, capable de le défaire/refaire en 5 minutes. Ma protection aussi, comme une carapace sur le dos.

Ce que je retiendrai c'est qu'il faut apprendre à prendre son temps, à profiter de chaque instant et à se laisser porter. Par les rencontres, les envies, les coups de coeur. Tant pis si on ne voit pas tout, ce qu'il faut surtout c'est sentir... Un voyage nous ressemble, parce qu'il dépend de l'état d'esprit dans lequel on se trouve, de l'humeur qu'on lui donne. Il est aussi façonné par les rencontres qui donnent à certaines étapes un caractère inoubliable, tandis que d'autres endroits, peut être plus grandioses, seront au final moins marquants. Certainement parce que même quand on voyage seul, le partage reste tout aussi important. On apprend juste à partager des choses intenses avec de parfaits inconnus : des paysages magnifiques certes, mais aussi et surtout ses envies, ses peurs, ses rêves, ses craintes, ses blessures... On n'hésite pas, justement parce que ces inconnus ne connaissent rien de nous. Discussions sans fin autour d'une bière, dans le lobby d'une auberge ou sur une plage. On se livre à des gens qui, à leur manière, vous font avancer.

The travel buzz, comme disent les anglais. Sentir l'adrénaline, l'excitation, la peur aussi, le découragement parfois, et le bonheur total. Intensité des sentiments, tout est décuplé.

Dans le livre que je suis en train de lire je suis tombée sur un paragraphe qui résume bien ce que je ressens « Travelling is one of the great true love of my life. I feel about travel the way a happy new mother feels about her impossible, colicky, restless, newborn baby : I just don't care what it puts me through. Because I adore it. Because it's mine. Because it looks exactly like me. It can barf all over me if it wants to. I just don't care. I will still love it.»

Merci à vous d'avoir partagé avec Adri et moi ce que nous avons vécu en Chine, en Australie et en Thailande. Merci ensuite d'avoir lu mes aventures asiatiques. Merci de vos commentaires, de vos mails, de vos encouragements... La fin de ce blog, qui se ferme en même temps que la page de cette année spéciale... Mais se réouvrira très certainement pour d'autres voyages...

10 mois, 8 pays, des milliers de kilomètres, des heures et des heures passées dans des bus ou des trains... Time to go back home now. Temps de refaire le trajet en sens inverse, sans pour autant revenir en arrière. L'impression de continuer à avancer, avec plein la tête des souvenirs, des paysages, des sourires, des nouvelles amitiés. Une année passée en un claquement de doigt, un éclat de rire, un feu d'artifice de rencontres.
Australie, Asie, rencontres éphémères ou amitiés d'une vie : merci.

dimanche 18 juillet 2010

Last days in Indonesia!

Après quelques jours de repos je quitte donc Bali direction Lombok, une autre île indonésienne où j'arrive après 5h de bateau. J'étais censé retrouver César, le mexicain national, mais bien sur il a raté le ferry. Pourquoi ça ne m'étonne pas??

Je le rejoins finalement dans la soirée. César, qui est certainement la personne la plus sociable que j'ai rencontré, voyage avec un groupe de... 10 personnes qu'il a rencontré à K.L. Super groupe, de toutes nationalités : turquie, zimbabwe, mexique, angleterre, hollande, allemagne... je passe 2 super jours avec eux. Et c'est encore à moto qu'on explore Lombok où l'ambiance est très différente de Bali : beaucoup plus pauvre, très musulman, paysages différents. L'île est MA-GNI-FIQUE!! Mer turquoise et volcan imposant, route pénétrant dans la jungle... c'est un plaisir!
Discussions, soirées sur la plage, guitare... Et il est déjà temps pour moi de reprendre le bateau qui me ramène à Bali où je retrouve enfin Carlo, Julien et Arina! Soirée dans des bars qui nous rappellent l'Australie. Free shots, free buckets, australiens bourrés et sans limites autour de nous... On rigole bien. Le lendemain on prend une moto (et oui encore!) pour explorer le sud de Bali avant de monter vers Ubud, là où avec JP nous avions attaqué notre périple balinais il y a presque 3 semaines. Marchés, bons restaurants, cours de cuisine (ouiii je sais enfin faire un plat un peu spécial!!), balade dans la monkey forest, soirées arrosées à l'Arak (vin balinais), je profite jusqu'au bout de mes derniers jours, à grand renfort de fous rires avec ces 2 fous belge et italien!
Je prends l'avion demain matin. Bali - Bangkok (4 heures). Attente de 9heures à l'aéroport. Bangkok - Londres (12 heures). Escale de 2h. Londres - Nice (2 heures). J'arriverai à Nice mardi à 12h25, après un périple de 30 heures et 18 heures d'avion. L'angoisse!!!
--------------------------------------------------------------------------------------

Et pour finir ce post, probablement l'un des derniers du blog, un apperçu de petites aventures quotidienne indonésiennes assez emblématique de l'Asie du Sud-Est en général : 

- En arrivant à Senggigit... le mini-van que je partage avec un couple de français (pas sympa du tout!) nous laisse à l'office de tourisme. Les agents nous expliquent qu'on est en haute saison et que tous les hotels sont complets. Apparemment la chambre la moins chère est à 300 000 roupies (30 euros). No way!!! Je demande quand même au gars d'appeler l'auberge où je comptais aller mais après un bref appel il m'assure que c'est complet... Mouais... Je prends donc mon téléphone et j'appelle moi-même. Miracle, une chambre pour 5 euros est disponible, petit déjeuner inclus. Bizarre!!! L'agent rigole et me dit ouvertement « well, I tried »... Il finira par porter mon sac et m'amener gratuitement jusqu'à l'auberge, ahaha! Et je ne peux pas m'empêcher de rire en pensant au couple de français en train de se faire arnaquer à qui je ne donne pas l'info... (oui je sais, le karma me rattrapera, mais ils n'avaient qu'à être sympas!)

- En partant de Senggigit... Le gars de l'agence où j'ai acheté mon ticket de bateau veut me racheter mon portable. Il faut quand même savoir que c'est un faux Nokia acheté en Chine, qui tombe en miette, tient à grand renfort de scotch et dont la moitié du clavier ne marche pas. Il me dit qu'il va le réparer et me l'échange contre un nouveau nokia (basique certes, mais qui marche), un café et surtout contre mon trajet en bateau gratuit, soit 30 euros. Yihaaa!!!

- Sur la route depuis Senggigit... Dans le mini-van pour attraper le bateau, je suis seule avec le chauffeur et un de ses copains, Krah, qui n'arrête pas de me fixer. Krah me dit qu'il va me kidnapper pour que je me marie avec lui. Ahahaha... (ouais enfin ahahaha, what the fuck plutôt, je veux descendre!!!). J'engage quand même la discussion et au final on rigole bien. A cause des embouteillages je rate le ferry que je devais prendre à midi et du coup il m'amène chez lui (je la fais courte mais je ne suis pas inconsciente hein! Sa maison est collée au port et sa soeur était là...). Je mange le meilleur plat indonésien depuis mon arrivée dans ce pays (mais alors qu'est ce que c'était?? mystère!!). J'essaie d'échapper au mariage arrangé en lui disant que je ne sais pas cuisiner, que je ne fais pas le ménage et que j'ai mauvais caractère. Ca n'a pas l'air de l'arrêter et il me dit qu'il attendra que je revienne à Lombok, même si c'est dans 10 ans. Quels lovers ces indonésiens!!

lundi 12 juillet 2010

"Luxe, calme et volupté"

Après l'effervescence de Kuta, j'ai posé mon sac à Padangbai, petit port depuis lequel partent les ferries à destination de Lombok. Je ne pensais y rester qu'un jour ou deux, avant de prendre un bateau pour aller sur une petite île à l'est de Bali et puis finalement...

J'ai tout de suite aimé l'atmosphère de cette petite ville (qui compte 3 rues, super, pas possible de se perdre!) qui n'a pourtant rien de particulier. Une petite plage, quelques bars, plusieurs restaurants et plusieurs centres de plongée. Apparemment l'endroit est connu pour ses fonds marins. En descendant du bus je repère tout de suite une petite auberge colorée avec l'écriteau «Cold beer. Roof top view. Yoga class. Cheap rooms». Ca vaut le coup de jeter un oeil... Jackpot, la petite chambre est super, la propriétaire sympa, le petite déjeuner inclus : je prends.

Les après-midi sont calmes, bercés par le bruit des vagues, le son d'un bateau qui quitte le port et l'appel à la prière qui s'échappe de la mosquée située à l'extérieur de la ville. L'ambiance est studieuse, partout dans les restaurants les plongeurs de toute nationalité étudient leur cours pour obtenir leur diplôme de plongée. Ca me va parfaitement et je me mêle à cette ambiance pour lire mon bouquin, ne m'interrompant que pour partager une bière ou un jus de fruit frais avec certains d'entre eux. La ville vit au rythme de l'arrivée et du départ des bateaux et s'anime juste lorsque débarquent des petits groupes de backpackers à la recherche d'une chambre ou d'un restau.


J'en profite pour faire une cure de sommeil... Grasse matinée, sieste dans le hamac de l'auberge. En ralentissant le rythme je me rends compte que ces 2 mois de voyage m'ont pas mal crevée! Je fais du yoga aussi. Tous les soirs, avec deux autres filles, une canadienne et une chilienne, sur le toit de l'auberge avec vue sur les montagnes et la mer. Ca fait du bien.

J'avais envie de me poser, me reposer, penser, faire un peu le bilan de cette année et j'ai trouvé exactement l'endroit pour ça. Je suis seule, mais sans être seule. Une bière chaque soir avec ma prof de yoga, une marche sur la plage chaque matin avec Miranda la chilienne. Les serveuses du café d'à côté où je profite du wifi tous les midi m'appelle par mon prénom et m'amène sans plus me poser la question mon Pineapple Juice. J'ai même trouvé le courage de faire ce que je n'avais pas réussi à faire jusque là : sortir toute seule le soir dans un bar. Hier, je me dirige vers le Babylon Bar où apparemment il y a de la live music. Je prends une bière et ne reste pas seule bien longtemps. Parce qu'une fille qui voyage seule ca attire toujours les questions. Au bout de 5 minutes je discute avec une anglaise qui voudrait bien continuer son voyage en solitaire mais n'ose pas. Elle me demande conseil, me demande où j'ai trouvé le courage. Me demander conseil, à moi, qui l'aurait cru?!! Ca me fait rire... Pour certaines personnes c'est naturel de voyager seul. Pour moi non. Certes ça me fait moins peur, parce que je sais qu'au final on s'en sort toujours, mais n'empêche que voyager seule me demande toujours de gros efforts, m'angoisse toujours autant... Ce voyage c'était surtout un défi que je me suis lancé. Je l'ai apprécié, adoré même, mais je ne suis sans doute pas la mieux placée pour lui donner des conseils.

Une heure plus tard on retrouve un groupe de canadiens avec qui j'ai discuté dans l'aprem et avec qui on passera une soirée mémorable. Je me réveille ce matin avec une légère gueule de bois mais contente parce que je refais mon sac. Direction Lombok, une autre île d'Indonésie où je vais passer quelques jours avec César, THE crazy mexican avec qui j'ai déjà fait un bout de route au Vietnam et en Malaisie. Je reprendrai ensuite la direction de Kuta où je retrouverai enfin Carlo et Julien, my crazy italo-belgium family australienne!! Déjà plus de 2 mois ont passé depuis notre dernière soirée mémorable à Sydney avant mon départ... J'ai hâte de les revoir!!

samedi 10 juillet 2010

Délices balinais

Après presque 2 semaines en Malaisie c'est le moment de passer une nouvelle frontière pour se rendre à Singapour, dans laquelle on ne s'attardera pas... Rien de très spécial. Bien propre, bien carrée, bien aseptisée. Un centre ville historique assez joli mais qui manque d'âme. Ca manque de couleurs, de bruits, de sourires, de bordel à l'asiatique!
Le passage y était obligé, déjà pour voir à quoi ça ressemblait mais aussi pour récupérer à l'ambassade de France la nouvelle carte visa de JP, volée en Thaïlande..

Et 2 jours plus tard nous voilà dans l'avion pour... Bali!!!!

Arrivés vers 00h00 on attend une bonne heure pour les formalités de douane avant de sortir pour essayer de trouver un taxi pour tracer directement dans le centre de l'île. A notre sortie un chauffeur de taxi nous alpague "Where do you go"? "Ubud. How much?" "300 000 roupia". Et là même réaction de Jean-Phi et moi : un bon éclat de rire. Même le chauffeur rigole en se rendant compte qu'on est pas tout nouveaux en Asie et qu'il ne pourra pas nous avoir comme ça. On lui explique qu'on est là depuis plusieurs mois maintenant et de 300 000 il passe directement à 180 000, soit 18 euros à 2 pour 1h de taxi. C'est bon on prend et c'est donc en plein milieu de la nuit que nous posons nos sacs dans une petite auberge-familiale d'une petite allée d'Ubud, capitale culturelle de Bali.

On reste à Ubud 4 nuits, le temps d'explorer la ville et ses temples, mais surtout les alentours, en moto, encore. Au programme visite des temples, danses balinaises, explorations culinaires dans les Warung, et festival d'Ubud le dernier jour.

On prend ensuite un bus direction Lovina, au nord de l'île. Petite ville balnéaire plutôt tranquille. Là encore on loue une moto pour explorer les environs et notamment des sources chaudes de Panjar, dans lesquelles on passe plusieurs heures à se faire masser par les jets d'eau. Zénitude totale... On monte ensuite dans les montagnes dans lesquelles on goûte l'arabica de Bali. Ca fait du bien de boire un vrai bon café! Le lendemain on finit en beauté par la cascade spectaculaire de Sinsing. Cette cascade se mérite, il faut crapahuter un peu dans les rochers pour y accéder. Mais une fois arrivés c'est magnifique et on a la chance d'y être seuls. Paysage très sauvage, cascade surpuissante, bruit assourdissant : l'impression d'être isolé du reste du monde.

C'est ensuite le temps de redescendre vers le sud de l'île, sur Kuta, d'où Jean-Phi reprendra un avion qui l'amènera vers l'Australie le 9 juillet. Kuta c'est... l'Australie justement. Ou du moins tous les mauvais côtés. Des australiens bourrés qui ne viennent là que pour faire la fête. Des boutiques touristiques et des locaux agressifs qui vous harcèlent pour vous vendre la moindre chose. Et dire que certains ne connaîtront que ça de Bali...

Bali est une île très touristique c'est vrai, mais en sortant des axes principaux on se retrouve très vite au milieu de la campagne, dans des endroits où les gens ne doivent pas voir beaucoup de touristes et où les sourires sont au rendez-vous, tout comme les paysages magnifiques. Le bonheur de suivre les routes tortueuses, le temps de voler quelques bouts de vie quotidienne...



Jean-Phi est parti hier soir direction Perth. Ca fait assez bizarre de me retrouver toute seule d'un coup, après 1 mois et demi de voyage ensemble. Mais j'ai repris mon sac ce matin, grimpé dans un bus et finalement posé mes affaires dans une petite ville a latmosphere super relax à l'est de Bali, dans une guesthouse dans laquelle je me suis tout de suite sentie bien. Au programme, plage, yoga, cocktails sur la plage. Le moment de profiter de mes derniers jours ici  avant de retrouver le 15 juillet des copains rencontrés à Sydney pour mes derniers jours qui s'annoncent chargés. Un bout d'Australie en Asie, signe que la boucle est bouclée...

vendredi 2 juillet 2010

De Kuala Lumpur a Malacca...

Après nos aventures dans la jungle, nous prenons le bus direction Kuala Lumpur.

Au début c'est le choc... Quoi?? Un métro? Un carrefour? Des cinémas? Des autoroutes? Impossible de retraverser au milieu de la route? Wow, après plusieurs mois dans des pays comme le Cambodge ou le Vietnam ca fait très bizarre de revenir à la « civilisation ». C'est fou de voir à quel point on peut vite se « désadapter »...

Le premier choc passé, on part à la découverte de la ville. Kuala Lumpur a beau être une grosse ville, elle reste à l'image de la Malaisie : posée, détendue, sereine, toujours avec des habitants curieux, souriants, adorables qui nous demandent où on veut aller quand on parait un peu perdus. Une ville colorée avec des marchés, des temples indiens et chinois, des mosquées, des églises... Un bel exemple de multiculturalisme et de respect.
Sur le marché de Little India c'est un festival de couleurs et d'odeurs. Mangues gouteuses, jus de fruits frais, plats indiens (épicééésss!) pour moins de 5 dollars. On veut tout goûter! Et c'est dans ce melange de couleurs et de saveurs que je tombe vraiment amoureuse de ce pays...

pour la visite de la mosquee
 et celui que j'ai achete...
Une ville ou je me verrais tres bien habiter. D'ailleurs je suis prete a adopter les coutumes locales : ils sont pas beaux leurs foulards??
Les joies des decouvertes culinaires...

 L'autre facette de Kuala Lumpur c'est aussi une ville plus business, avec son quartier des affaires dans lequel trône les fameuses tours Pétronas. Impressionnantes... Histoire de mieux les admirer, on monte de nuit dans la KL Tower d'où on a une superbe vue sur KL by night..

Après 2 jours, il est déjà temps de repartir, direction Malacca cette fois. Ah le détroit de Malacca... A voir les porte-conteneurs qui croisent au loin j'ai une petite pensée pour la CMA. Il y a un an presque jour pour jour je disais au revoir à l'équipe de la communication du Quai d'Arenc à Marseille...

Malacca, ville classée au patrimoine mondial. Très jolie. Apaisante, encore. On se ballade dans le quartier historique, on visite temples indiens chinois, églises et mosquées dans la rue de l'harmonie, où les 4 religions sont présentes, et on admire le coucher de soleil sur le détroit. On atterrit dans une super guesthouse où on se sent comme à la maison. Le gérant est adorable et les canapés du salon dans lequel on peut se faire du thé, tout comme les canapés sur le toit, donnent envie d'y rester plus longtemps. D'y prendre son temps.

Dans cette ville aussi les gens sont adorables et on a eu la chance de faire quelques rencontres qui nous font encore plus aimer le pays. Comme Peter, un gérant de bar chinois né en Malaisie qui nous montre sa maison, nous explique sa passion, et nous offre des petits souvenirs quand on part...
Malacca restera aussi pour moi l'endroit où j'aurais enfin vaincu ma phobie des serpents. Pour ceux qui ne le savent pas, voir un serpent, même en photo ou à la télé, est pour moi un vrai cauchemar et se transforme vite en crise de larmes. Or en arrivant dans une des rues principales de la ville on voit justement des dresseurs qui proposent pour 10 ringit (1 dollar) aux passants de porter les serpents. Première réaction? Je recule... Le dresseur le voit et essaie de s'approcher de moi avec son serpent. Devant mes réactions les malais rigolent beaucoup! Et là d'un coup je ne sais pas pourquoi je me dis que c'est le moment. Je suis dans un pays où je me sens bien, c'est presque la fin de mon voyage, quelque chose me dit « let's go » et sans trop réfléchir je pose mon sac et je dis aux gars « all right I do it» !
photo floue car c'est la photo dune photo papier

Après quelques minutes j'arrive à le toucher sans problème, et même à lui faire un bisou! Quelques heures plus tard je m'aperçois que je peux maintenant penser à un serpent sans avoir un frisson de peur dans le dos... Un grand pas! Je n'ai pas eu le courage de le porter toute seule. Ce sera la prochaine étape... En Indonésie?

Il est maintenant temps de dire au revoir à la Malaisie. Direction Singapour pour un passage éclair avant de s'envoler vers Bali...